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Allergiques au
Gluten
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Allergies
Alimentaires
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Intolérance au gluten (maladie cœliaque)
La maladie cœliaque ne fait pas partie des maladies allergiques. Elle résulte d’une réaction immunologique cellulaire inappropriée, se déroulant au niveau de la muqueuse intestinale. Son mécanisme est donc bien distinct de celui de l’allergie alimentaire de type I à la farine de blé, même si son traitement est identique, c’est-à- dire comporte l’éviction du gluten.
La maladie cœliaque est une maladie chronique de l’intestin caractérisée par une atrophie des villosités intestinales qui engendre un syndrome de mal-absorption.
La maladie cœliaque est causée par des protéines de réserve, les prolamines (gliadine, sous-unité du gluten de blé), contenues dans les céréales et leurs hybrides : blé (froment, épeautre), avoine, orge, seigle, kamut. Le gluten est également caché dans la protéine végétale hydrolysée, le malt, certains produits médicamenteux, les vitamines et les pommades pour les lèvres. Seuls le maïs et le riz en sont dépourvus. Les manifestations se produisent quelle que soit la forme d’utilisation des céréales : farine ou amidon contenant un taux résiduel de prolamine.
71% des intolérants au gluten américains estiment qu'il est difficile de trouver des aliments sans gluten qui ont bon goût
Les effets délétères
Ils sont divers :
> malabsorption de nombreux éléments nutritifs (fer, acide folique, calcium, vitamines liposolubles, protéines)
> retard de croissance chez les enfants
> risque d’ostéoporose chez les adultes
Les symptômes sont différents selon les individus, les plus courants étant digestifs (diarrhée, météorisme abdominal, perte d’appétit et vomissements), et pouvant être associés à des symptômes extra-digestifs (dermatite herpétiforme, neuropathies, arthrite inflammatoire).
Mais il peut y avoir d’autres symptômes moins évidents liés à certaines carences vitaminiques par exemple.
Lorsque la maladie cœliaque n’est pas traitée, les risques à long terme de lymphomes, cancers de la bouche, du pharynx, de l’œsophage sont significativement augmentés.
33% des américains achètent des produits sans gluten pour leur valeur nutritive
Allergies croisées
Les réactions croisées entre les céréales et d’autres végétaux ne sont pas exceptionnelles. Par exemple, les protéines de transfert de lipides sont communes à une multitude de végétaux (famille des pommes, des prunes, arachides, ombellifères, tomates, melons, kiwis, ...).
Cependant, dans les faits, les allergies croisées entre céréales restent relativement rares. Par ailleurs, le gluten et plus généralement les gliadines seraient responsables de l’allergie à la farine chez les boulangers, allergie due à une longue exposition aérienne aux protéines allergéniques. A noter également quelques cas, rares, de réaction au malt d’orge (bière).
3,4% des adultes sont intolérants au gluten dans le monde
La Directive européenne modifiée transposée en droit français par le Décret n°2008-1 153 du 7 novembre 2008 modifie l’annexe IV du Code de la Consommation, concernant la liste des ingrédients allergènes majeurs devant figurer sur l’étiquetage des denrées alimentaires. Cette annexe IV constitue donc la liste actuelle à prendre en compte au plan national et communautaire.
Les céréales contenant du gluten (à savoir blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs souches hybridées) et produits à base de ces céréales sont à indiquer, à l'exception :
• Des sirops de glucose à base de blé, y compris le dextrose
• Des maltodextrines à base de blé
• Des sirops de glucose à base d'orge
• Des céréales utilisées pour la fabrication de distillats ou d'alcool éthylique d’origine agricole pour les boissons spiritueuses et d'autres boissons alcooliques
Complications possibles :
Si la diète sans gluten n’est pas adoptée, l’intolérance au gluten, dans ses formes les plus graves, peut avoir plusieurs conséquences sur la santé. Les complications les plus fréquentes sont liées à la mauvaise absorption des nutriments dans l’intestin :
Malnutrition : elle entraîne une fatigue, un amaigrissement, une faiblesse musculaire et de nombreuses carences.
Intolérance au lactose : en raison des dommages à la paroi intestinale, une intolérance au lactose peut survenir.
Anémie : en raison de la mauvaise absorption du fer, les réserves en fer de l’organisme viennent à s’épuiser.
Ostéoporose : la mauvaise absorption du calcium et de la vitamine D entraîne une perte de densité osseuse.
Calculs rénaux : dans certains cas, la mauvaise absorption des nutriments dans l’intestin entraîne la présence anormale de certains déchets dans le sang, dont l’oxalate. Tandis que celui-ci est normalement éliminé dans les selles, il se retrouve en quantité excessive dans le sang et dans les reins.
Durée moyenne du diagnostic
12 ans
Autres complications possibles (suite) :
Neuropathie (atteinte des nerfs) : l’intolérance au gluten est parfois associée à une atteinte des nerfs, provoquant le plus souvent des engourdissements dans les membres, voire des douleurs. Des migraines, des crises d’épilepsie ou d’autres troubles neurologiques sont parfois observés.
Infertilité : elle est plus fréquente parmi les personnes atteintes d’intolérance au gluten. Le risque serait accru d’environ 12 %. Les fausses couches sont également plus fréquentes.
Arthrite : une inflammation des articulations, responsable de douleurs, survient chez certaines personnes atteintes.
Dermatite herpétiforme : c’est une affection de la peau qui est associée à l’intolérance au gluten dans 15 % à 25 % des cas. Elle est caractérisée par des démangeaisons, une sensation de brûlure et l’apparition de cloques rouges, surtout sur les coudes, les genoux et les fesses.
Certains types de cancer : la maladie est associée à un risque augmenté de lymphome intestinal, de cancer de l’intestin et d’autres types de cancers, à long terme.
La maladie cœliaque peut se déclarer aussi bien chez les enfants que chez les adultes.
Les principales céréales en cause dans des réactions allergiques sont le blé et le seigle.
Les protéines hydrosolubles sont responsables de l’allergie à la farine chez les boulangers, allergie due à une longue exposition aérienne aux protéines allergéniques.
Les symptômes recensés sont plus généralement de type cutané (dermatite atopique chez l’enfant) ou respiratoire (asthme). Parfois il s’agit de manifestations digestives.
1/3 des européens sont intolérants au gluten
Le gluten, du latin glu (colle), est une masse protéique élastique et visqueuse qui se trouve dans les grains de plusieurs céréales, dont le blé, l’orge et le seigle. On trouve ainsi du gluten dans de nombreux aliments (pain, biscuits, pâtes...). Donnant une texture moelleuse aux pains et aux autres produits de boulangerie, le gluten permet aux ingrédients de bien se lier ensemble et il est souvent utilisé dans des sauces, des plats préparés, ...
Dans le cas du blé, la réaction immunitaire est dirigée contre la gliadine (une fraction de protéine présente dans le gluten du blé). Pour l’orge, c’est l’hordéine qui est en cause, et pour le seigle, la sécaline.
La maladie semble plus rare chez les personnes d’origine asiatique ou africaine
Qui ?
Quand ?
L’intolérance au gluten est responsable de la maladie coeliaque.
Elle apparaît soit chez l’enfant, entre 6 mois et deux ans, après l’introduction du gluten dans l’alimentation, soit à l’âge adulte entre 20 et 40 ans.
39% des américains achètent des produits sans gluten pour leur santé digestive et seulement 5% pour traiter leur intolérance
14% des américains pourraient être atteints de la maladie cœliaque
En Europe, cette pathologie est symptomatique, selon les estimations, chez un individu sur 1000 ou 2000 ; cependant, l’existence de formes latentes conduit actuellement à estimer la prévalence des intolérances au gluten dans la population générale à 1/300.
Elle est supérieure dans les pays nordiques (1/100).
On estime aux États-Unis que trois millions de personnes, soit près d'une sur 133, sont atteintes de la maladie coeliaque et que 40 millions de personnes souffrent d'intolérance au gluten.
En outre, des enrobages à base de gluten pour les fruits et légumes (aliments dispensés d’étiquetage par la réglementation) semblent être en voie de développement en Europe.
Les produits de boulangerie sans gluten représentent moins d'1% des ventes au détail aux USA
La signification de la dénomination « sans gluten » varie d’un pays à l’autre en l’absence de méthode normalisée de dosage :
Au Canada, elle assure l’absence de blé, d’avoine, d’orge, de seigle, de triticale, et de leurs éléments.
En France, l’utilisation de graines de céréales contenant du gluten est autorisée si leur teneur en azote est inférieure à 0,05 g pour 100 g de poids sec de la graine de céréale.
Aux États-Unis, en Australie, l’usage d’amidon de blé est autorisé dans ces produits.
En Suisse, la mention « exempt de gluten » est valable quand la teneur en gluten ne dépasse pas 20 mg par kg, et la mention « très faible teneur en gluten » quand la teneur en gluten ne dépasse pas 100 mg par kg.
Où ?
Comment ?
Taux de remboursement Sécurité Sociale 60%
Le seul traitement possible est l’éviction stricte et totale, à vie, du gluten du régime alimentaire. En effet, l’incidence des cancers diminuerait chez les personnes adoptant un régime sans gluten strict, mais non chez les personnes suivant un régime pauvre en gluten. Cependant, des doses très faibles de gluten (2,5 à 5 mg/j) pourraient être tolérées sans provoquer de transformations pathogènes de l’intestin. Ce régime strict d’éviction pose évidemment d’importants problèmes quotidiens pour les malades puisque la farine de blé et le gluten sont présents dans la plupart des produits alimentaires (pain, biscuit, gâteaux, viandes, saucisse, soupes, plats cuisinés) comme agents texturants, rétenteurs d’eau ou substituts aux protéines animales.
Cependant, la signification de la dénomination « sans gluten » varie d’un pays à l’autre en l’absence de méthode normalisée de dosage, l’harmonisation internationale dans le cadre de la révision de la norme du Codex Alimentarius est très lente.
Remboursement de 45,73€ par mois pour les adultes (sur le total des tarifs LPPR) et 33,54€ pour les moins de 10 ans
Remboursement des produits diététiques sans gluten : Le Ministère de la Santé a redéfini en 2004 les modalités d'étiquetage :
• Un code barre qui identifie le produit
• Un libellé qui désigne le produit et son grammage
• Un tableau qui répertorie le remboursement par tranche de poids des familles de produits sans gluten.
Modalités :
• Diagnostic avec BIOPSIE
• Demande de prise en charge par le médecin pour le remboursement de produits sans gluten pour un malade cœliaque
• Accord de la Caisse d’Assurance Maladie
• Envoi par la caisse d’un imprimé CERFA N° 10465*01 (certaines caisses n’en possèdent pas). Si votre caisse n’en possède pas, vous collez vos vignettes au dos des factures ou sur des feuilles vierges
• Ordonnance prescrite pour 6 mois (faire des photocopies pour les envois mensuels)
• Envoi de demande de remboursement 1 fois par mois
• Certaines caisses demandent une attestation sur l’honneur justifiant l’achat des produits sans gluten
• Pas ou peu de possibilités de délégations pharmaceutiques ni des cartes CMU (le malade cœliaque doit avancer le montant des produits et se faire rembourser après l’achat)
Traitement d'éviction :
L’identification du ou des aliments responsables puis leur éviction du régime alimentaire sont, dans tous les cas, indispensables. Tout régime d’éviction alimentaire doit être prescrit et contrôlé par un médecin s’aidant de documents publiés et de l’aide d’une diététicienne.
Certains facteurs de risques doivent également être pris en compte : antécédents de réactions anaphylactiques, antécédents d’asthme instable ou mal contrôlé, allergie à l’arachide, aux noix et noisettes ainsi qu’aux poissons et crustacés. Ces éléments constituent des facteurs de gravité qui doivent être connus du patient pour éviter de développer un choc anaphylactique.
3,4% des adultes sont allergiques au gluten
Le traitement du choc anaphylactique :
L’efficacité du traitement repose sur la reconnaissance rapide de la symptomatologie et sur une prise en charge thérapeutique immédiate. L’adrénaline constitue le traitement de choix et est administrée par voie intramusculaire à des doses variables (0,15 à 0,25 mg chez l’enfant et 0,3 à 1 mg chez l’adulte) à répéter en fonction de la sévérité et de l’évolution des signes de menace vitale (broncho-spasme et collapsus vasculaire).
La voie intramusculaire est supérieure à la voie sous-cutanée en raison d’un meilleur profil cinétique. Une prise en charge en milieu hospitalier est nécessaire puisqu’un remplissage vasculaire est indispensable en raison de l’hypovolémie du choc anaphylactique.
L’oxygénothérapie est un complément indispensable en cas de broncho-spasme associé. Des broncho-dilatateurs bêta-adrénergiques en « spray » ou par voie sous-cutanée sont prescrits en cas de broncho-spasme associé. D’autres médicaments sont associés : corticoïdes et antihistaminiques par voie injectable ou per os.
4 catégories avec chacune leur base de remboursement :
Farines
Pains
Pâtes
Biscuits
700% d'augmentation des chocs anaphylactiques en 17 ans en Grande Bretagne
Les autres traitements :
En dehors de l’indispensable régime d’éviction, d’autres traitements sont parfois proposés. Ils reposent sur certaines molécules antiallergiques. Le cromoglycate disodique, administré par voie orale, à fortes doses, appartient à cette catégorie bien que son efficacité ne soit pas prouvée. Le kétotifène a également été étudié dans l’allergie alimentaire et il semble que ce produit soit en partie efficace lorsqu’il existe une symptomatologie dermatologique induite par l’allergie alimentaire. D’une manière générale, ces traitements ont pour objectif principal de limiter certains effets secondaires de l’allergie mais ils ne peuvent se substituer au régime d’éviction.
Les traitements reposant sur l’immunothérapie spécifique (ou désensibilisation spécifique) sont actuellement du domaine de quelques services spécialisés et d’indication très restreinte. Il reste que ce type de traitement, fréquemment utilisé dans le cadre des allergies respiratoires par exemple, n’est pas très encourageant pour l’instant dans le domaine des allergies alimentaires. D’indications exceptionnelles, les désensibilisations sont efficaces dans la prévention du risque vital à des allergènes masqués ; elles présentent très peu d’intérêt en pratique quotidienne.
3,5%
de la population française concernée par la maladie cœliaque
Un moyen de traitement d’emploi aisé : stylos auto-injectables
Les traitements faciles d’emploi tels que les stylos injecteurs d’adrénaline présentent plusieurs intérêts :
Les personnels non médicaux acceptent plus facilement de pratiquer une injection s’il n’y a pas de manœuvres compliquées à effectuer (dosage...). A cet effet, le stylo-injecteur ne ressemble pas à une seringue, il est pré-dosé et cela permet de dépasser certaines réticences et appréhensions.
Sa longue durée de conservation permet de l’emporter avec soi, lors de sorties scolaires par exemple. Certains stylos injecteurs d’adrénaline peuvent être conservés à température ambiante (Anapen*, dosé à 0,15 ou 0,3 mg d’épinéphrine dans 0,3 ml de solution). Ils bénéficient d’une autorisation de mise sur le marché et peuvent donc être prescrits et achetés en pharmacie. D’autres systèmes injecteurs d’adrénaline (Anahelp*, dosé à 1 mg d’épinéphrine pour 1 ml de solution) ont l’inconvénient de devoir être conservés au réfrigérateur (à une température comprise entre 3 et 8°C).
Parallèlement, la formation des personnes de l’entourage des patients à la pratique d’injection et à la reconnaissance rapide des signes de réactions cliniques graves reste indispensable.
Les principales céréales en cause dans des réactions allergiques sont le blé et le seigle
Il semblerait que l'augmentation des allergies alimentaires soit liée notamment à la modification des comportements nutritionnels dans nos sociétés, en particulier l'internationalisation des repas et l'engouement pour les aliments «exotiques» inconnus.
Ces aliments émergents sont principalement : les épices (curry, paprika), condiments (cayenne, carvi, coriandre), fruits exotiques (kiwi, avocat, litchis, noix exotiques), graines de sésame, psyllium, graines de tournesol, lupin.
De même, actuellement, un nombre croissant d’aliments se révèle être à l’origine de réactions croisées avec le latex : c’est le cas de l’avocat, du kiwi, de la tomate, de la cerise, de la fraise...
Le nombre de nouveaux cas d'allergies alimentaires est en constante augmentation (environ +10% par an)
La consommation de plus en plus fréquente de denrées issues de l’industrie agroalimentaire (par opposition aux préparations artisanales) expose davantage les consommateurs depuis quelques décennies à des allergènes masqués.
Ces allergènes sont présents dans des aliments qui peuvent être incorporés comme ingrédients au sein de produits complexes dans lesquels leur présence n’est pas spontanément reconnue ni même parfois soupçonnée.
En effet, ces allergènes masqués sont représentés d’une part par les ingrédients protéiques (blanc d’œuf, poudre de lait, caséine, farine de lupin, etc.) et d‘autre part par des contaminations survenues lors des récoltes, du stockage, des procédés de fabrication et/ou du conditionnement des denrées alimentaires.
10 allergènes sont responsables de 11% des allergies chez les enfants
La diversification alimentaire est un phénomène qui intervient de manière trop précoce : des aliments nouveaux sont introduits dans l’alimentation des jeunes enfants bien qu’ils n’aient pas encore atteint leur maturité digestive, ce qui peut provoquer une sensibilisation à certaines protéines (lait, viande, œufs,...) et par la suite une allergie alimentaire.
Plusieurs enquêtes nationales sur l’alimentation des tout petits ont montré que trois enfants sur quatre, âgés de plus de cinq mois, ont des apports en protéines trop élevés, du fait de cette diversification alimentaire trop précoce.
L’allaitement au sein favorise la maturité du tube digestif du nourrisson par la présence dans le lait maternel d’immunoglobulines protectrices qui limitent la prédisposition précoce aux allergies alimentaires.
intolérance au gluten
=
entéropathie au gluten
Causes :
Les causes précises de l’intolérance au gluten sont inconnues, mais des facteurs environnementaux et génétiques sont impliqués. Ainsi, l’intolérance au gluten a une composante héréditaire. Lorsqu’un membre de la famille proche est atteint, la probabilité qu’on le soit aussi est d’environ 10 %. Les chercheurs connaissent aujourd’hui les principaux gènes en cause, appelés gènes HLA de type DQ2 et DQ8. Ces gènes sont présents chez plus de 95 % des malades.
Toutefois, la maladie n’apparaît pas chez toutes les personnes génétiquement prédisposées et d’autres éléments entrent en jeu, mais ils n’ont pas encore été cernés avec précision. Il semble que des facteurs environnementaux (infections intestinales, traumatisme, le stress engendré par une opération ou une grossesse...) puissent parfois être responsables du déclenchement de la maladie.
PourQuoi ?
Synonymes et produits à base
Amidonnier, atta, blé (mou, entier, durum, dur), bulghur ou boulghour, bretzel, crouton (de pain de blé), couscous, engrain, épeautre (blé farro), extraits solubles de blé grillé, farine (de blé entier, de blé concassé, de blé roux, blanche, enrichie, de gluten, Graham, de froment, à pâtisserie, phosphatée, tout usage, durum et d'épeautre), farina, froment, fécule de blé, germe de blé, gliadine, gluten de blé, gluten, gluténine, herbe (de blé), huile de germe de blé, hostie, kamut, nouilles (de blé), pain (de blé), pâtes alimentaires (de blé), seitan, semoule (de blé tendre), spelt, triticale
Sources très probables
Aliments enrobés ou panés, ale, bière, biscuits, boissons chaudes aux céréales, bouillons de bœuf ou de poulet, chapelure, concentré de bouillon en cubes, cornet à crème glacée, crêpes, croquettes, croutons, endosperme, extraits de céréales, farine de malt, fécule végétale, fondue parmesan, garniture pour tarte, gâteaux, lait malté ou à base de poudre de chocolat, liqueur de malt, malt, nouilles, pain, pâtes alimentaires, pâtisseries, potages du commerce, pudding, poudre de malt, repas en sauce du commerce, sauces et potages du commerce, semoule, son, stout, surimi, vinaigre de malt, ...
Sources possibles
Agents liants et de remplissage (utilisés dans les préparations de viande, de volaille et de poisson), albumine, amidon, arachides et noix assaisonnées, arôme, assaisonnements, bonbons, charcuteries, chocolat, crème glacée, falafel, farine de moutarde, fécule de maïs, fines herbes, germe, globuline, gomme végétale, ketchup préparé, levure chimique, mayonnaise, mélange d'épices, moutarde préparée, moutarde moulue, pain de viande et pâté de viande, paprika, poivre de cayenne, poivre noir, poudre à pâte (levure chimique), poudre de chili et de cari, préparation aromatisante naturelle et/ou artificielle, pseudoglobulines, sauces à salade, sauces épaissies, sauce soya, sauce tamari, saucisses, soupes en conserve, sucre glace (l’amidon), tartinades au fromage, vermicelle, vinaigrette du commerce, ...
Sources possibles non alimentaires
Aliments pour animaux de compagnie, cosmétiques, médicaments et suppléments, produits de beauté, vaccins, ...
Notes
La plupart des craquelins, des pains et des pâtes alimentaires sur le marché sont faits à base de blé
Rechercher les produits à base d'autres farines
Si vous souffrez de la maladie cœliaque, vous devriez aussi éviter les sources de seigle, avoine et orge
Sources documentaires
Ministère de la Santé - programme PNNS (Programme National Nutrition Santé) site internet www.mangerbouger.fr/pnns
Ministère de la Santé - site internet www.sante.gouv.fr
Ministère de l'Agriculture de l'Agroalimentaire et de la Forêt - site internet www.agriculture.gouv.fr
Allergies Alimentaires - site internet www.allergies-alimentaires.com
AFSSA - rapport Allergies alimentaires et étiquetage de précaution | Novembre 2008
AFSSA - Allergies alimentaires : états des lieux et propositions d'orientations | 2002
AFSSA - rapport : "les plantes modifiées" | 2006
AFSSA - (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) site internet www.afssa.fr
ANSES - (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation de l'Environnement et du Travail) site internet www.anses.fr
ANIA - (Association Nationale des Industries Alimentaires) site internet www.ania.net
CNA - (Conseil National de l'Alimentation) site internet www.cna-alimentation.fr
Réseau Allergo-Vigilance - site internet www.allergyvigilance.org
JCI Montpellier - Allergies alimentaires mode d'emploi
JCI Montpellier - site internet www.jci-montpellier.org
Université Paris XII Val-de-Marne - Institut Universitaire Professionnalisé « Sécurité des Aliments » | 2004 - 2005
CIRIHA - Allergie aux fruits à coque
CIRIHA - (Centre d'Information et de Recherches sur les Intolérances et l'Hygiène Alimentaires) site internet www.ciriha.org
CICBAA - (Cercle d'Investigation Clinique et Biologique des Allergies Alimentaires) site internet www.cicbaa.com
ARCAA - (Association de Recherche Clinique en Allergologie et Asthmologie) site internet www.arcaa.info
Institut National du Cancer
Clinique de l’Anaphylaxie alimentaire Espagne - "L'allergie alimentaire chez l'enfant" | 2006
AQAA - (Association québécoise des allergies alimentaires) site internet www.aqaa.qc.ca
Bureau des marchés internationaux - rapport sur les indicateurs de marché | Juillet 2011
Bureau des marchés internationaux - site internet www.groupexport.ca
Santé Canada - site internet www.hc-sc.gc.ca
Agence canadienne d'inspection des aliments - site internet www.inspection.gc.ca
SSAI - (Société Suisse d'Allergologie et d'Immunologie) site internet www.sgai-ssai.ch
OMS - (Organisation Mondiale de la Santé) site internet www.who.int/fr
NIH - (National Institutes of Health) site internet www.nih.gov
Gluten-Intolerance Group of North America - site internet www.gluten.net
EFSA - (European Food Safety Authority) site internet www.efsa.europa.eu/fr
INFOSAN - (Réseau international des autorités de sécurité sanitaire des aliments) site internet www.who.int
INSERM - (Institut Nationale de la Santé et de la Recherche Médicale) site internet www.inserm.fr
SFA - (Société Française d'Allergologie) site internet www.lesallergies.fr
Société française de pédiatrie site internet www.sf-pediatrie.com
EAACI - (L'Académie Européenne d'Allergie et d'Immunologie Clinique) "le Congrès Mondial de l’Allergie et de l’Asthme 2013"
EAACI - (L'Académie Européenne d'Allergie et d'Immunologie Clinique) site internet www.eaaci.org
WAO - (L'Organisation mondiale de l'allergie) "le Congrès Mondial de l’Allergie et de l’Asthme 2013"
WAO - (L'Organisation mondiale de l'allergie) site internet www.worldallergy.org
GIE Eurasanté, Certia Interface, Pôle des industries Alimentaires, "Guide pratique sur les allergies à destination des industriels de l’agroalimentaire, Lille, 2003"
Congrès Mondial de l’Allergie et de l’Asthme (juin 2013)
UK Food Standards Agency - FSA (L'Agence des normes alimentaires du Royaume-Uni)
FSA (l'Autorité de sécurité alimentaire d'Irlande)
ILSI Europe (L'International Life Science Institute)
Comité scientifique de l'agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Belgique, 2013)
Allergen Consultancy "LeDa-lijst 2011" site internet www.allergenenconsultancy.nl
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